Un avion d'Air France disparaît au large du Brésil
Un avion d'Air France, reliant Rio de Janeiro à Paris, a disparu au large des côtes brésiliennes, vers 4 heures du matin lundi 1er juin avec deux cent ving-huit personnes à son bord.
La chronologie. L'avion décolle dimanche soir de Rio de Janeiro à 19 h 30 heure locale (0 h 30 heure de Paris). Il est attendu à l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle à 11 h 15. Des contacts normaux ont été maintenus avec l'appareil jusqu'à 3 h 30 lundi matin (heure de Paris) avant que l'avion n'entre dans une zone "de fortes turbulences et d'orages" selon Air France. Le dernier message envoyé automatiquement par l'appareil pour signaler une panne électrique a été reçu à 4 h 14. L'avion a ensuite disparu des écrans radar. Peu après 9 heures, sans nouvelles de l'avion, Air France a décidé d'ouvrir une cellule de crise, jugeant la situation "très grave".
Les passagers. 228 personnes, passagers et membres de l'équipage, étaient à bord. Il est difficile de connaître précisément leur nationalité. Lundi soir, Air France a annoncé de nouveaux chiffres : 73 Français dont les douze membres d'équipage, 58 Brésiliens et 26 Allemands. En tout, trente-deux nationalités seraient touchées. Le directeur général d'Air France, Pierre-Henri Gourgeon, a expliqué que différents décomptes ont dû être établis jusqu'à présent en raison de plusieurs cas de passagers dont la double nationalité devait être vérifiée. Trois responsables de Michelin (deux Brésiliens et une Française) étaient dans l'avion.
Les causes. On ignore pour l'instant les causes de cette disparition. L'hypothèse d'un détournement "est clairement écartée ", a déclaré le ministre des transports français, Jean-Louis Borloo. Selon François Brousse, directeur de la communication d'Air France, l'appareil a vraisemblablement "été foudroyé ". Mais certains experts doutent que la foudre soit l'unique cause de la disparition du vol Rio-Paris, comme Pierre Sparaco, spécialiste de l'aéronautique civile (écouter le son "Normalement, la foudre ne peut pas avoir de conséquences graves pour un avion"). L'appareil, un Airbus A 330, mis en service en 2005, avait été contrôlé le 16 avril sans qu"aucune défaillance notable" ne soit détectée, selon la direction d'Air France (lire le communiqué d'Air France).
Les recherches. Des recherches ont immédiatement été engagées de part et d'autre de l'Atlantique, avec des avions de reconnaissance français, brésiliens et espagnol. Aucune trace de l'appareil n'avait été repérée lundi en début de soirée et aucune de ses trois balises de détresse n'avait émis de signal. "La catastrophe (...) s'est produite à mi-chemin entre les côtes brésiliennes et les côtes africaines et la zone concernée est cernée à quelques dizaines de milles nautiques près [un mille nautique équivaut à 1,85 km], a affirmé le directeur général d'Air France, Pierre-Henry Gourgeon. Il a aussi déclaré que "l'avion est équipé de balises Argos qui peuvent émettre plusieurs jours et permettre de le repérer". La France a par ailleurs demandé le concours des moyens satellitaires d'observation et d'écoute du Pentagone pour tenter de localiser l'appareil.
Les réactions. Nicolas Sarkozy, qui est arrivé peu après 17 heures à la cellule de crise installée à l'aéroport de Roissy, a déclaré n'avoir "aucun élément précis sur ce qui s'est passé" à bord de l'Airbus A330. Il a ajouté que "les chances de retrouver des survivants [étaient] infimes". "C'est un accident tragique", a poursuivi le chef de l'Etat, qui a rencontré pendant une trentaine de minutes les familles des disparus "extrêmement dignes et courageuses". Dans l'après-midi, Air France a également adressé "ses sincères condoléances aux familles et aux proches des passagers et membres d'équipage qui se trouvaient à bord du vol AF 447" (voir la vidéo "Les condoléances d'Air France").
Les proches. A l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle, un message était diffusé à l'attention des proches des passagers, leur demandant "de se présenter au comptoir à l'arrivée du terminal 2E". Une assistance psychologique y a été mise en place (voir le portfolio sonore "Les familles sont prises en charge à Roissy"), tout comme à l'aéroport de Rio de Janeiro. Trois numéros d'urgence pour les familles ont été ouverts : un numéro vert pour la France (0 800 800 812) et un autre pour l'étranger (00 33 1 57 02 10 55) par Air France, et le 0 800 174 174 par le ministère des affaires étrangères.
失事飞机为空客A330,乘客加机组人员共计228人,里约热内卢时间周日晚7时30分起飞,应于巴黎时间11时15分到达戴高乐机场。飞机与地面的正常联系一直持续到3时30分(巴黎时间),后来飞机遇到强气旋和云层,失事原因很可能是被雷电击中。4时14分飞机自动信号系统发出电力故障信号,继而失踪。据法航公布的最新数字,机上228人中,法国人(包括机组人员)共73人,巴西人58人,德国人26人,乘客国籍共涉及32个国家,机上还有三名米淇林公司高管)。该架飞机于2005年投入飞行,4月16日进行过检修,未发现任何故障。在周一由法国、巴西、西班牙组成的联合搜救中,没发现飞机踪迹,机上三个应急信号灯均未发出报警信号 。。。
Un avion d'Air France, reliant Rio de Janeiro à Paris, a disparu au large des côtes brésiliennes, vers 4 heures du matin lundi 1er juin avec deux cent ving-huit personnes à son bord.
La chronologie. L'avion décolle dimanche soir de Rio de Janeiro à 19 h 30 heure locale (0 h 30 heure de Paris). Il est attendu à l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle à 11 h 15. Des contacts normaux ont été maintenus avec l'appareil jusqu'à 3 h 30 lundi matin (heure de Paris) avant que l'avion n'entre dans une zone "de fortes turbulences et d'orages" selon Air France. Le dernier message envoyé automatiquement par l'appareil pour signaler une panne électrique a été reçu à 4 h 14. L'avion a ensuite disparu des écrans radar. Peu après 9 heures, sans nouvelles de l'avion, Air France a décidé d'ouvrir une cellule de crise, jugeant la situation "très grave".
Les passagers. 228 personnes, passagers et membres de l'équipage, étaient à bord. Il est difficile de connaître précisément leur nationalité. Lundi soir, Air France a annoncé de nouveaux chiffres : 73 Français dont les douze membres d'équipage, 58 Brésiliens et 26 Allemands. En tout, trente-deux nationalités seraient touchées. Le directeur général d'Air France, Pierre-Henri Gourgeon, a expliqué que différents décomptes ont dû être établis jusqu'à présent en raison de plusieurs cas de passagers dont la double nationalité devait être vérifiée. Trois responsables de Michelin (deux Brésiliens et une Française) étaient dans l'avion.
Les causes. On ignore pour l'instant les causes de cette disparition. L'hypothèse d'un détournement "est clairement écartée ", a déclaré le ministre des transports français, Jean-Louis Borloo. Selon François Brousse, directeur de la communication d'Air France, l'appareil a vraisemblablement "été foudroyé ". Mais certains experts doutent que la foudre soit l'unique cause de la disparition du vol Rio-Paris, comme Pierre Sparaco, spécialiste de l'aéronautique civile (écouter le son "Normalement, la foudre ne peut pas avoir de conséquences graves pour un avion"). L'appareil, un Airbus A 330, mis en service en 2005, avait été contrôlé le 16 avril sans qu"aucune défaillance notable" ne soit détectée, selon la direction d'Air France (lire le communiqué d'Air France).
Les recherches. Des recherches ont immédiatement été engagées de part et d'autre de l'Atlantique, avec des avions de reconnaissance français, brésiliens et espagnol. Aucune trace de l'appareil n'avait été repérée lundi en début de soirée et aucune de ses trois balises de détresse n'avait émis de signal. "La catastrophe (...) s'est produite à mi-chemin entre les côtes brésiliennes et les côtes africaines et la zone concernée est cernée à quelques dizaines de milles nautiques près [un mille nautique équivaut à 1,85 km], a affirmé le directeur général d'Air France, Pierre-Henry Gourgeon. Il a aussi déclaré que "l'avion est équipé de balises Argos qui peuvent émettre plusieurs jours et permettre de le repérer". La France a par ailleurs demandé le concours des moyens satellitaires d'observation et d'écoute du Pentagone pour tenter de localiser l'appareil.
Les réactions. Nicolas Sarkozy, qui est arrivé peu après 17 heures à la cellule de crise installée à l'aéroport de Roissy, a déclaré n'avoir "aucun élément précis sur ce qui s'est passé" à bord de l'Airbus A330. Il a ajouté que "les chances de retrouver des survivants [étaient] infimes". "C'est un accident tragique", a poursuivi le chef de l'Etat, qui a rencontré pendant une trentaine de minutes les familles des disparus "extrêmement dignes et courageuses". Dans l'après-midi, Air France a également adressé "ses sincères condoléances aux familles et aux proches des passagers et membres d'équipage qui se trouvaient à bord du vol AF 447" (voir la vidéo "Les condoléances d'Air France").
Les proches. A l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle, un message était diffusé à l'attention des proches des passagers, leur demandant "de se présenter au comptoir à l'arrivée du terminal 2E". Une assistance psychologique y a été mise en place (voir le portfolio sonore "Les familles sont prises en charge à Roissy"), tout comme à l'aéroport de Rio de Janeiro. Trois numéros d'urgence pour les familles ont été ouverts : un numéro vert pour la France (0 800 800 812) et un autre pour l'étranger (00 33 1 57 02 10 55) par Air France, et le 0 800 174 174 par le ministère des affaires étrangères.
失事飞机为空客A330,乘客加机组人员共计228人,里约热内卢时间周日晚7时30分起飞,应于巴黎时间11时15分到达戴高乐机场。飞机与地面的正常联系一直持续到3时30分(巴黎时间),后来飞机遇到强气旋和云层,失事原因很可能是被雷电击中。4时14分飞机自动信号系统发出电力故障信号,继而失踪。据法航公布的最新数字,机上228人中,法国人(包括机组人员)共73人,巴西人58人,德国人26人,乘客国籍共涉及32个国家,机上还有三名米淇林公司高管)。该架飞机于2005年投入飞行,4月16日进行过检修,未发现任何故障。在周一由法国、巴西、西班牙组成的联合搜救中,没发现飞机踪迹,机上三个应急信号灯均未发出报警信号 。。。
