Une trentaine de jeunes Chinois viennent d'arriver en Beauce où ils passeront toute l'année scolaire, loin de leurs parents. Les élèves de 6e année et du secondaire participent à un programme d'immersion plutôt unique afin de se familiariser avec la langue de Molière.
Ces jeunes ont parcouru plus de 10 000 kilomètres pour venir étudier à Sainte-Marie et à Saint-Georges. Ils proviennent de Jinan, une ville de plus de deux millions d'habitants située sur la côte est de la Chine.
Fraîchement débarqués en sol québécois la semaine dernière, ils ont eu leur première journée de classe vendredi, à l'École des Deux-Rives de Saint-Georges et à l'École Mgr-Feuiltault de Sainte-Marie. Ils ont été placés dans des classes distinctes.
Pour l'instant, ils se font comprendre en anglais ou par l'entremise de leur traductrice, venue de Chine avec eux. Mais graduellement, tout se fera uniquement en français.
« Le milieu de la Beauce est francophone, donc il y a plus de chances qu'un enfant n'entende que le français. C'est un peu pour ça qu'on a été choisis », explique le coordonnateur du projet Chine-Canada, Michel Couture.
L'enseignante du programme de francisation à l'École des Deux-Rives, Ruth Lambert, ne doute pas de leur capacité à apprendre cette troisième langue.
« Ce sont des élèves qui ont beaucoup de connaissances. Je pense que quand on a été beaucoup stimulé, c'est facile d'embarquer », dit-elle.
Cette première expérience pour la Commission scolaire de la Beauce-Etchemin sera aussi enrichissante pour les élèves québécois. « Quand on parle d'interculturel, développer, favoriser le respect des différences, on est vraiment dans les valeurs de l'école », explique la directrice de l'École des Deux-Rives, Caroline Veilleux.
Les élèves sont logés dans des familles de la région, dont celle de Louise-Andrée Roy, de Saint-Georges, qui accueille deux jeunes Chinois pour l'année. « On fait beaucoup de gestes et on se fait comprendre. On utilise aussi beaucoup Internet », explique-t-elle.
Le programme est entièrement financé par les familles chinoises.
Ces jeunes ont parcouru plus de 10 000 kilomètres pour venir étudier à Sainte-Marie et à Saint-Georges. Ils proviennent de Jinan, une ville de plus de deux millions d'habitants située sur la côte est de la Chine.
Fraîchement débarqués en sol québécois la semaine dernière, ils ont eu leur première journée de classe vendredi, à l'École des Deux-Rives de Saint-Georges et à l'École Mgr-Feuiltault de Sainte-Marie. Ils ont été placés dans des classes distinctes.
Pour l'instant, ils se font comprendre en anglais ou par l'entremise de leur traductrice, venue de Chine avec eux. Mais graduellement, tout se fera uniquement en français.
« Le milieu de la Beauce est francophone, donc il y a plus de chances qu'un enfant n'entende que le français. C'est un peu pour ça qu'on a été choisis », explique le coordonnateur du projet Chine-Canada, Michel Couture.
L'enseignante du programme de francisation à l'École des Deux-Rives, Ruth Lambert, ne doute pas de leur capacité à apprendre cette troisième langue.
« Ce sont des élèves qui ont beaucoup de connaissances. Je pense que quand on a été beaucoup stimulé, c'est facile d'embarquer », dit-elle.
Cette première expérience pour la Commission scolaire de la Beauce-Etchemin sera aussi enrichissante pour les élèves québécois. « Quand on parle d'interculturel, développer, favoriser le respect des différences, on est vraiment dans les valeurs de l'école », explique la directrice de l'École des Deux-Rives, Caroline Veilleux.
Les élèves sont logés dans des familles de la région, dont celle de Louise-Andrée Roy, de Saint-Georges, qui accueille deux jeunes Chinois pour l'année. « On fait beaucoup de gestes et on se fait comprendre. On utilise aussi beaucoup Internet », explique-t-elle.
Le programme est entièrement financé par les familles chinoises.